“Clara Tournay travaille différents médiums pour explorer l’idée de l’infra-monde, entre visible et invisible. Peintures, sculptures et photographies rendent palpable la lumière, la matière et la temporalité. Elle met en exergue différentes façons de rendre visibles les états transitoires du visible, par essence insaisissables, en confrontant les plastiques des matérialités qui entrent dans son processus de création.
Clara Tournay interroge ce qui échappe au regard. Une exploration du seuil, de l’entre-deux, du passage de l’informe au tangible. Son approche se distingue par son dialogue constant entre science et spiritualité, entre archaïsme et modernité. Lumière et obscurité, transparence et opacité, rigide et organique : son travail opère par tensions et résonances. Une recherche plastique qui dépasse la simple forme pour ouvrir un espace perceptif, une expérience qui se déploie entre vision et sensation. “
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Clara Tournay (née en 1996, France) vit et travaille entre Paris et les Vosges. Son travail explore les intersections entre mémoire, temporalité et le sensible, à travers des oeuvres, installations et sculptures. En 2023, elle s’est spécialisée en histoire de l’art à l’École du Louvre. Lauréate du prix Puvis de Chavannes en juin 2025 et lauréate du Prix d’Art Contemporain Paris I Panthéon-Sorbonne (6e édition), elle présente en 2022 sa première exposition personnelle, Écho du Disco, à la Galerie du Crous des Beaux-Arts de Paris. Son travail a été exposé au sein de la Galerie Quand les Fleurs Nous Sauvent, Le Réservoir, Bastille Design Center, ainsi que dans l’espace public à travers des installations réalisées en collaboration avec la nuit blanche de la Ville de Paris. En 2024, elle participe à une résidence artistique à la Chapelle Saint-Antoine à Naxos (Grèce), aboutissant à une exposition personnelle in situ.
Actuellement, elle prépare une exposition au musée Cognacq-Jay (Paris) et une résidence au Mexique avec l’Institut Français et le Consulat Général de France. En septembre 2025, elle réalisera une exposition collective pour le prix de la galerie dauphine chez Romero Paprocki. La ville de Paris sortira également un web-documentaire sur son projet ‘la mer qu’on voit danser’ à l’occasion de sa participation à la nuit blanche 2025.