"Le monde avance, en laissant nos âmes derrière. Bordel, ce sont nos âmes qui donnent la vie. Ne vois-tu pas que le monde se meurt, où Il n’y a plus rien de sensé, où on a arrêté d’avancer dans cette société polissée ?

J’ai envie de mettre le monde en pause, j’ai envie de crier pour cette génération qui nage dans ce présent devenu étouffant.

Pourquoi les années soixante-dix font- elles aussi souvent office de pansement nostalgique ?

Nous sommes portés chronologiquement au fil de la visite. Plus nous avançons plus les œuvres résonnent entre les époques et sont partagées entre rivalité et complicité. Les oeuvres sont connectées entre elles, et où individuellement, elles répondent a des préoccupations militées en 1970 et toujours d'actualité ; tel que le droit des femmes, la liberté d'expression, l'écologie, la liberté sexuelle... Écho du disco aborde ces questionnements avec lyrisme.

Puisant mon inspiration dans des influences diverses – des œuvres de Takashi Murakami, à la musique de Jimi Hendrix et Pink Floyd – Je présente des toiles résolument marquées funky et retro pop, aux formes psychédéliques et aux couleurs acidulées, qui convoque l’identité visuelle des années 70.

Cette exposition se regarde comme un livre où chaque œuvre est identifiée tel un chapitre. Les tableaux dialoguent entre eux et créent des ponts entre deux époques, exprimant un sentiment nostalgique au parfum amer qui éveille nos coeurs."